Au chevet de Kathy

Norrington écarta son visage de l'épaule de Kathy,sans pour autant la lâcher.Il a regardait ainsi,droit dans les yeux,leurs visages à quelques centimètres.

-Un confident écoute,un ami éprouve.Ces deux personnes sont très souvent liées.Pour moi,c'est la même personne,quelqun d'ouvert et de compréhensif,une personne rare à côté de laquelle il est vraiment dommage de passer.

Un sourire sincère et confiant illumina son fin visage.

c'était vraiment merveilleux.Depuis qu'il avait quitté ses parent pour s'engager dans l'armée,James avait toujours été seul,comme si cela était nécessaire à sa réussite,à l'ordre des choses.
Mais en quelques jours,et après tant d'années,il venait de trouver une meilleur amie et la femme de sa vie,la seule,l'unique.

-Sûrement la même chose que moi : un sentiment d'avoir enfin trouver une place,un monde qui veut de vous et vous considère comme vous devez l'être,à votre juste valeur.Ne me remerciez pas,entre amis,ce mot est inutile et dérisoire.Un sourire,voilà ce qui compte !

Kathy lui en donnat un, tout radieux.

-je peut vous posez une question??

Norrington regarda son beau visage enfin appaisé et répondit,de nouveau d'excellente humeur :

-Bien sûr,mademoiselle ! Que voulez-vous savoir ?

Il ne voulait rien lui cacher,tout faire dans la transparence la plus totale.

-Et bien....

Elle hésitat un moment car elle savait que la question lui paraitrait étrange.

-Comment faite vous pour apprécier une personne comme moi??

Norrington sourit malicieusement.

-Rallongez-vous donc,et je vous révellerai tout,mademoiselle.

Les mains sur ses épaules,avec de nombreuses précaution pour ne pas agraver la plaie,il la fit étendre et la borda comme une enfant,comme un ami très attentioné le ferait.

-Bien.Alors,ce qui me fait vousapprécier...Votre caractère,tout d'abord.Vous n'avez pas votre langue dans votre poche,et c'est admirable : vous seriez capable de dire ses quatres vrités à la Reine Mère si son comportement vous déplaisait ! Vous êtes intrépide et vous vous battez avec honneur pour votre pays et les valeurs qui vous sont chères,servant l'Angleterre avec zèle.ous avez un grand coeur et tentez toujours de voir le bon côté des gens,même si cela est fort ardu.Enfin,vous êtes sensible et avez souffert comme personne ne pourra jamais l'endurer,et je vous admire pour le stoïsisme avec lequel vous continuer d'avancer.Vous comprenez ce que j'ai ressenti avec Elizabeth,vous me soutenez moralement et m'encouragez à continuer avec Victoria alors que vous même connaissez des ennuis.C'est tout simplement admirable.

Il la regardait toujours,son regard emprunt d'une profonde sympathie.

-Et bien peut-être que vous ne vous en êtes pas encore rendue compte.Mais si je pense que nous interrogions Victoria ou l'équipage du Liberty,ou même encore la famille royale,nous obtiendrions la même réponse.

Un petit sourire conciliant se traça délicatement sur sa bouche.

-Il ne faut pas avoir peur de vous voir tel que vous êtes,mademoiselle.Surtout quand le reflet du miroir est flatteur.

Combien de fois avait-il éviter son propre regard plein de reproches...La bataille la plus ardue est celle que l'on mène contre ses propres idées reçues.

-Alors,mademoisele,mon admiration vous appartient pour le talent certain avec lequel vous les maquillez,car ils sont parfaitement invisibles !

C'était un compliment timide,ce d'un être au romantisme refoulé,poète par moments,qui trouvait le charme discret d'une remarque appropriée au bon moment.

-Si le monde vous ressemblait,je puis vous assurer que nos jours se prometteraient bien plus heureux.

-C'est que l'on ne vous en pas fait assez,mademoiselle.Mais je m'arrêterai là,si cela vous suffit amplement.

Il avait toujours eut ce petit quelque chose de harmant dans l'attitude qui enjoignait quiconque qui le rencontrait à se lier d'amitiéavec lui,ou au moins à le trouver fort aimable.

-Avez-vous encore besoin de quelque chose,mademoiselle ?

Il aurait voulu rétorquer que cela était dangereux,que les médecins s'y opposeraient,mais finit par soupirer,vaincu.

-Je suppose qu'il est impossible de vous faire changer d'avis...Et bien soit,je vous emmènerai dans un endroit spécial...Je vous expliquerai en chemin.

Un moine avait oublié sa besace prè d'un lit voisin et ames s'en empara,la vidant puis y tassant des bandages.Au cas où,on ne savait jamais.

-A la moindre douleur,prévenez-moi,d'accord ?

Il lui tendit son bras pourqu'elle y prenne appui,so épaule prête à soutenir son poids en cas de chutte.

James n'avait pas peur de s'exposer en fondant son regard acier dans les yeux de Kathy et la regarda droit dans les yeux,toujours souriant.

-Et bien je vous écoute,mademoiselle.

James était lui aussi très heureux et ému.Cependant,les bords de son sourire tremblotèrent avant que ce dernier ne s'efface.

-P...Pardonnez-moi,Kathy,mais...Personne ne m'avait dit cela avant vous,à part mes parents.Je...Je viens de me rendre compte que vous êtes la première personne depuis mes quinze ans pour qui je représente quelque chose de concret.

C'était une chose difficil à admettre,que l'on est rien pour personne.Que si un accident nous arriverait,tout le monde s'en ficherait et vous oublierait.
Il secoua la tête,comme pour chasser ses idées noires.

-Misère,je vais réussir à gacher notre promenade...Y allons-nous ?

Deux grands yeux étonnés répondirent à son baiser.James était,sur le coup,totalement scié.

-Bien...

Il ne voulait même pas chercher à comprendre,tout dans la nature féminine le dépassait de beaucoup.C’était trop…Inhabituel,inattendu,improbable !
Ils quittèrent l’infirmerie et empruntèrent les couloirs de l’aile ouest,celle dont les couloirs,à cette heure de la journée,sont baignée d’une douce lumière tamisée.Il faisait bon,les embruns chauds de l’océan créaient un contraste délicieux avec le froid des pierres.
Soudain,un cournt d'air marin leur parvint : par une porte entrouverte,on apercevait la mer au travers des remparts.Cette marche les avait menés dans un endroit bien connu de tous et marqué dans de nombreues mémoires : un petit clocher surplombant une haute falaise...On aurait cru avoir remonté le temps.

-Voilà mon endroit précial,Kathy...

Rêveur,le rgard lointain,Norrington s'était arrêté en bas des marches comme lorsque l'on s'arrête à l'entrée d'un lieu sacré.Tout lui revenait en mémoire,la demande,la chute,le reste...Mais pourquoi içi ?

Norrington,lui souriait à chaque seconde un peu plus,comme suivant le fil d'une pensée qui l'enchantait.Non,désormais,pour lui,ce lieu ne faisait plus ârtie du passé noir,mais du futur lumineux.

-En effet.Mais voyez-vous,j'attache beaucoup d'importance aux lieux qui ont une histoire.Celui-ci en particulier parcequ'il a marqué ma vie,et la marquera encore,je l'espère.

Il regarda Kathy,visiblement ravi.

-C'est içi que j'aimerai demander Victoria en mariage,si un jour j'en ai la chance.

-Oh oui..murmura-t-il tendrement.

Il s'y voyait déjà ! Et James ne put s'empêcher d'exprimer son enthousiasme.

-Je nous voit,sur la corniche...Je lui dirait les mêmes mots,exactement comme il y a sept ans...Rien n'aura changer,sinon celle à qui je m'adresserai...Et cette foi,oh,cette fois...J'espère bien une fin autrement différente.

Un profond soupir fit soudain disparaître sa belle assurance.Car ses moments d'espoir fou étaient toujours suivis d'abime de mélancolie où les difficultés faisaient figure d'écueils à leur idylle qui n'existait même pas encore.

-C'est même trop beau.Je ne puis m'empêcher de voir tout ce qui pourrait mal tourné...Je me sens transporté un instant,pour sombrer juste après.C'est fou ! Tout est si simple à rêver...Et également si ardu à réaliser !